College of Liberal Arts & Social Sciences Theses and Dissertations

Graduation Date

8-2020

Document Type

Thesis

Department/Program Conferring Degree

Modern Languages - French

Keywords

childhood memoir, autofiction, Gaël Faye, Gisèle Pineau, Zahia Rahmani

Abstract

This thesis compares three Francophone novels belonging to the genres of autofiction and childhood memoir: Petit pays (2016) by Gaël Faye, Un papillon dans la cité (1992) by Gisèle Pineau and France, récit d’une enfance (2006) by Zahia Rahmani. This analysis brings together literature from Francophone regions that not often examined together: Burundi, Guadeloupe and Algeria respectively. These stories merit comparison thanks to their similarities and differences. The three main characters are children, and as a result the reader encounters the narrators at the moment where they are finding their place in the adult world. This allows for examination of the intersections of childhood, identity formation, the sense of belonging, memory, trauma and displacement. Over of the course of each text, the reader sees the narrator’s migration to France, but for different reasons and within different contexts. The central question for the narrators, and for the authors, is “Who am I, after all that I have lived through?”. It is a question that comes from learning about oneself, but also the people, contexts and circumstances that contribute to identity formation. The three novels analyzed here focus on the displaced child, but what also links them together is the choice of the authors to emphasize on the role of mothers and maternal figures. They pass onto their children their family’s past and the present circumstances, and consequentially influence the sense of belonging and identity of the narrators. This thesis uses motherhood to examine trauma, memory and identity. These themes are present throughout Francophone literature, therefore this analysis can not only contribute to the existing literature on Faye, Pineau and Rahmani, but also on a larger scale. There is the appealing possibility to add to the critical discourse on Gaël Faye and Zahia Rahmani, which is in the process of developing. This also represents a contribution to the study of the childhood memoir focusing on the displaced child during their childhood.

Abstrait

Cette analyse compare trois romans francophones qui appartiennent aux genres littéraires de l’autofiction et du récit d’enfance : Petit pays (2016) de Gaël Faye, Un papillon dans la cité (1992) de Gisèle Pineau et France, récit d’une enfance (2006) de Zahia Rahmani. Cette étude sert à lier les littératures des régions francophones qui ne sont pas souvent examinées ensemble : le Burundi, la Guadeloupe et l’Algérie respectivement. Ces histoires méritent comparaison grâce à leurs similitudes et différences. Les trois personnages principaux sont des enfants, et par conséquent le lecteur rencontre chaque narrateur au moment où il trouve sa place dans le monde adulte. On peut examiner les intersections de l’enfance, la formation de l’identité, le sentiment d’appartenance, la mémoire, le traumatisme et le déplacement. Dans chaque texte, on voit la migration vers la France, mais les raisons et contextes sont différents. La question centrale pour les narrateurs, et pour les écrivains, est « Qui suis-je, après tout ce que j’ai vécu ? ». C’est une question d’apprentissage sur soi-même, mais aussi des personnes, contextes et circonstances qui contribuent à la formation de l’identité. Les trois romans analysés focalisent sur l’enfant déraciné, mais ce qui les lie aussi est le choix des auteurs de mettre l’accent sur le rôle de la mère et les figures maternelles. Elles font apprendre aux enfants sur le passé familial et sur les circonstances du présent, et par conséquent influent le sentiment d’appartenance et l’identité des narrateurs. On utilise cet angle du maternel pour examiner le traumatisme, la mémoire et l’identité. Ces thèmes se trouvent partout dans la littérature francophone, donc cette analyse pourrait contribuer non seulement à la critique littéraire de Faye, Pineau et Rahmani, mais aussi plus globalement. Il y a la possibilité d’ajouter plus de discours dans les critiques de Gaël Faye et Zahia Rahmani qui continuent à développer.

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